Retrouvez ci-dessous l’ensemble des termes du glossaire Scanelis, par ordre alphabétique.
Bordetella bronchiseptica
Bactérie : Bordetella bronchiseptica
Classification : famille des Alcaligenaceae.
Espèce(s) hôte(s) : chien, chat, porc, rongeurs, primates et homme
Infection / Pathologie associée : Chez le chien, Bordetella bronchiseptica appartient au complexe Toux de chenil.
Chez le chat, Bordetella bronchiseptica peut être impliquée dans le syndrome coryza.
Chez le porc, la bactérie est responsable de rhinite atrophique.
Caractéristique : Coccobacille.
Transmission : contact direct (sécrétions oro-nasales).
Prévalence : portage asymptomatique possible.
Essentiellement les animaux en collectivité et en particulier les jeunes chiens/chats qui présentent des signes cliniques plus sévères.
Résistance dans l’environnement : faible, sensible aux désinfectants classiques (eau de javel), à la chaleur sèche, à la chaleur humide et au froid.
Signes cliniques :
Incubation de 3 à 10 jours, puis :
Chez le chien : toux, trachéo-bronchite, rhinite, broncho-pneumonie au sens large.
Chez le chat : broncho-pneumonie, jetage nasal, écoulements oculaires, toux, dyspnée.
Chez le chaton : mortalité élevée.
Prévention / Vaccination :
Vaccin : Oui (vivant ou tué).
En savoir plus sur le diagnostic du virus de bordetella-bronchiseptica féline par PCR en temps réel. |
Calicivirus (FCV)
Virus : Calicivirus félin ou Feline Calicivirus (FCV)
Classification : famille des Caliciviridae
Espèce(s) hôte(s) : chat et guépard
Infection / pathologie associée : Calicivirose féline
Caractéristique : virus à ARN très instable génétiquement, d’où l’existence de nombreuses souches de Calicivirus d’agressivité variable.
Transmission :
- contact direct entre chats, par les sécrétions oro-nasales et conjonctivales
- contact indirect possible en raison de la résistance du virus dans le milieu extérieur
Prévalence : prévalence élevée, de 10 à 30% selon les populations, avec portage asymptomatique possible.
Résistance dans l’environnement : persistance plusieurs semaines dans le milieu extérieur, en particulier sur les surfaces sèches. Sensible à l’eau de javel concentrée et aux ammoniums quaternaires.
Signes cliniques :
- Pathologies buccales : stomatite, gingivite
- Syndrome « coryza » (co-infection fréquente avec l’herpèsvirus félin, Mycoplasma felis et plus rarement avec Chlamydophila felis) : signes respiratoires (jetage nasal, écoulements oculaires...)
- Affection systémique grave : provoquée par des souches hypervirulentes entrainant oedèmes, polyarthrite, fièvre, ulcères cutanés... et le plus souvent mortelle.
Prévention / Vaccination :
Vaccin : oui.
En savoir plus sur le diagnostic de l’infection par la calicivirose féline par PCR en temps réel. |
Chlamydophila
Bactérie : Chlamydophila felis
Classification : famille des Chlamydiaceae
Espèce(s) hôte(s) : chat (le risque zoonotique n’est pas prouvé)
Infection / pathologie associée : chlamydophilose (anciennement Chlamydiose).
Caractéristique : bactérie intracellulaire obligatoire principalement des épithéliums conjonctival et nasal.
Transmission : contact direct (sécrétions oculo-nasales),
transmission probable in utero
Prévalence : portage asymptomatique possible notamment chez des animaux vivant en collectivité ou issus de ces collectivités
Résistance dans l’environnement : faible, mais survie de quelques jours
dans les écoulements oculaires à température ambiante.
Signes cliniques : plus fréquente chez les jeunes chats de moins de 1 an.
Incubation de 2 à 5 jours, puis :
- Syndrome « coryza » (plus ou moins en association avec l’herpèsvirus félin) avec principalement des signes oculaires : conjonctivite le plus souvent bilatérale plus ou moins mucopurulente, chemosis, blépharospasme ... et parfois associés à des signes respiratoires : éternuements, rhinite...
- Avortement
Prévention / Vaccination :
Vaccin : oui
En savoir plus sur le diagnostic du virus de la chlamydia féline par PCR en temps réel. |
Diagnostic direct vs indirect
Le diagnostic de laboratoire des maladies infectieuses fait appel à deux grands types de techniques :
- des techniques dites directes qui permettent de rechercher l’agent pathogène en cause ou une partie de celui-ci (antigène, génome)
- des techniques indirectes qui mettent en évidence la réponse de l’hôte à l’infection (le plus souvent réponse immunitaire humorale ou « sérologique »).
La mise en évidence d’une réponse immunitaire dans un processus infectieux, si elle est facile à mettre en oeuvre, peut aussi parfois poser des problèmes d’interprétation. C’est le cas notamment :
- lorsque la vaccination a été réalisée pour la maladie suspectée,
- lorsqu’il s’agit de faire la différence entre une infection récente ou plus ancienne (mise en évidence d’une augmentation du titre en anticorps ou « séroconversion »)
- chez un jeune animal auquel ont été transmis des anticorps d’origine maternelle,
le développement d’une réponse immunitaire détectable peut être perturbé lorsque l’infection provoque une immunodépression. Le cas typique est celui de la maladie de Carré chez le chien.
Dans tous ces cas il est intéressant de faire appel à des techniques directes de mise en évidence de l’agent infectieux :
- mise en culture,
- mise en évidence de l’agent pathogène en microscopie,
- test immunologique de détection d’antigènes...
- la PCR ou la PCR en temps réel et autres techniques de biologie moléculaire
Les méthodes de diagnostic direct et indirect sont complémentaires, mais pour une même maladie, l’une ou l’autre peut être plus intéressante selon les cas (âge, traitement, durée d’évolution).
Diagnostic moléculaire
Ensemble des méthodes de détection, quantification ou typage dont la cible est un acide nucléique (ADN ou ARN). La PCR (et méthodes dérivées) est la méthode de diagnostic moléculaire la plus utilisée.
FIV
Virus : Virus de l’immunodéficience féline ou Feline immunodeficiency Virus (FIV)
Classification : Lentivirus de la famille des Retroviridae, virus à ARN
Espèce(s) hôte(s) : chats domestiques et félidés sauvages
Infection / pathologie associée : Immunodéficience féline ( « sida » du chat)
Caractéristiques : virus très instable génétiquement
Transmission : Principalement par la salive (morsures). Possible in utero et à la mise bas.
Prévalence et portage asymptomatique : la prévalence du FIV a nettement diminué en Europe ces 20 dernières années grâce aux mesures de prophylaxies sanitaire et vaccinale.
> Plus d’infos sur la prévalence des rétrovirus félins
Résistance dans l’environnement : très faible, de l’ordre de quelques minutes dans le milieu extérieur. Sensible à tous les désinfectants usuels, dont le savon ordinaire.
Signes cliniques :
3 étapes se succèdent dans l’évolution de la maladie :
- Phase aigüe : elle fait suite à l’infection du virus (fièvre, abattement, polyadénomégalie)
- Phase asymptomatique : le chat est porteur du virus mais présente peu de symptômes (gingivo-stomatite, rhinite, lymphadénopathie, perte de poids...). Cette phase peut durer plusieurs années, voire toute la vie.
- Phase terminale : le système immunitaire du chat est épuisé.
Le FIV est un virus qui affaiblit progressivement le système immunitaire du chat ; les signes cliniques observés chez les chats infectés sont très souvent dus à des maladies secondaires et non au FIV directement.
Prévention / vaccination :
Vaccin : non
Castration pour éviter les fugues et les bagarres entre chats.
En savoir plus sur le diagnostic du virus de l’immunodéficience féline par PCR en temps réel. |
Herpèsvirus félin (FHV)
Virus : Herpèsvirus félin ou Feline Herpes Virus (FHV ou FHV-1)
Classification : Famille des Herpesviridae
Espèce(s) hôte(s) : Chat et félidés sauvages
Infection / pathologie associée : Rhinotrachéite virale féline
Caractéristique : Virus à ADN stable génétiquement
Transmission :
- Contact direct entre chats,
- Transmission fort probable in utero
Prévalence / portage : Portage asymptomatique possible avec alternance de phases de latence et de réactivation virales. La réactivation du virus peut avoir lieu sans engendrer de signes cliniques, ce qui signifie qu’un chat peut être excréteur et donc contagieux alors qu’il ne présente aucun signe. Le chat reste infecté à vie. La prévalence est de l’ordre de 40% lors de troubles oculo-respiratoires chroniques ou récidivants.
Résistance dans l’environnement :
Faible, sensible à la chaleur, aux acides et à la plupart des désinfectants classiques
Signes cliniques :
- Pathologies oculaires : conjonctivite, kératite, séquestre cornéen
- Syndrome « coryza » (co-infection fréquente avec le Calicivirus félin, Mycoplasma felis et éventuellement Chlamydophila felis) : signes respiratoires (jetage nasal, écoulements oculaires, éternuements...)
- Dermatose cutanée
- Mortinatalité des chatons nés de mères infectées, rôle suspecté dans certains troubles de la reproduction
Prévention / Vaccination :
Vaccin : oui.
En savoir plus sur le diagnostic de l’herpèsvirose féline par PCR en temps réel. |
LIMS
C’est l’abréviation de Laboratory Information Management System.
Le laboratoire vétérinaire Scanelis a déployé un système de management informatisé du laboratoire (LIMS) afin d’automatiser la traçabilité totale des échantillons de leur enregistrement jusqu’au rendu des résultats et à la facturation.
Parvovirus félin
Virus : Parvovirus félin ou Feline panleukopenia virus ou FPV (exceptionnellemnt CPV2, parvovirus canin).
Classification : famille des Parvoviridae.
Espèce(s) hôte(s) : chat, félins sauvages, raton laveur et furet.
Infection / pathologie associée : panleucopénie féline ou parvovirose féline ou typhus.
Caractéristique : tropisme pour les cellules en division : cellules du tube digestif, de la moelle osseuse et des organes lymphoïdes.
Transmission :
par contact direct : fèces principalement, plus faiblement dans la salive, les urines et les vomissures.
par contact indirect : environnement
Prévalence : portage asymptomatique possible (fréquent chez les jeunes animaux en collectivité)
Résistance dans l’environnement : très résistant (plusieurs mois dans le milieu extérieur).
Sensible au formol liquide et à l’eau de javel associée aux ammoniums quaternaires.
Signes cliniques :
Maladie grave en particulier chez le chaton âgé de 6 à 14 semaines. Période d’incubation de 2 à 10 jours.
- Forme suraigüe : mort brutale en 24h sans signe clinique.
- Forme aigüe : gastro-entérite parfois hémorragique, abattement sévère, hyperthermie, déshydratation intense, leucopénie, parfois troubles neurologiques.
- Hypoplasie cérebelleuse ou atrophie rétinienne du chaton lors de l’exposition de la mère au virus pendant la gestation.
Prévention / Vaccination :
Vaccin : oui.
Prévention : mesures sanitaires dans les élevages, refuges.
En savoir plus sur le diagnostic de panleucopénie par PCR en temps réel. |
PCR
Découverte en 1986 par Kary Mullis (prix Nobel de chimie en 1993), la PCR ou Polymerase Chain Reaction est une méthode de détection directe du génome des agents infectieux ou parasitaires par amplification enzymatique d’une partie de celui-ci. Cet outil de biologie moléculaire est très spécifique et permet de détecter de façon reproductible de très faibles quantités d’agents pathogènes dans des prélèvements de nature variée.
En génétique, la PCR est une première étape pour l’étude d’une région génomique donnée. Elle permet de cibler cette région pour rechercher des polymorphismes associés à une maladie ou à une sensibilité particulière à certains agents infectieux ou certains médicaments.
Le principe de la PCR
Deux amorces (oligonucléotides d’environ 20 bases) spécifiques du fragment à rechercher et situées à chaque extrémité de la cible sont utilisées comme « têtes chercheuses ».
Bien choisies, ces amorces sont incapables de s’hybrider de façon efficace ailleurs que sur le fragment ciblé, ce qui explique la spécificité de la PCR.
Une fois la cible trouvée, une enzyme thermostable (la Taq Polymérase) synthétise de façon très fidèle de nouveaux fragments d’ADN similaires à ceux de la séquence originale présente dans le prélèvement.
Ces cycles d’hybridation des amorces et de polymérisation d’ADN sont répétés au moins 30 à 50 fois aboutissant à une multiplication exponentielle de la séquence cible originale.
Cette amplification explique la sensibilité des techniques PCR (ou plutôt leurs seuils de détection très bas : la présence de quelques copies de génome viral donne naissance en deux heures à plusieurs milliards de fragments identiques).
Vous pouvez également consulter notre animation présentant les techniques de PCR et de PCR en temps réel.
Les avantages de la méthode...
La PCR est un moyen très performant de diagnostic direct des maladies infectieuses ou parasitaires, notamment dans les phases précoces de l’infection ou lorsque la vaccination ou la présence d’anticorps maternels sont susceptibles d’interférer avec le diagnostic sérologique (diagnostic indirect).
La rapidité des résultats (chez Scanelis, J+1 à J+2) peut s’avérer un avantage décisif notamment si la maladie suspectée est une zoonose (leptospirose), si la mise en oeuvre rapide de mesures sanitaires s’impose dans un élevage (maladie de Carré, Parvovirose) ou encore si le traitement doit être adapté au pathogène présent (Piroplasmose des Equidés).
L’expédition des prélèvements ne nécessite pas de précautions particulières et il est possible de rechercher simultanément plusieurs agents pathogènes dans un même échantillon.
Et ses limites...
Les limites de la PCR tiennent aux difficultés de conception, de mise en oeuvre et d’interprétation des tests.
En conception, il ne suffit pas de choisir deux amorces spécifiques pour développer un test PCR pertinent. De très nombreux facteurs influencent les performances réelles de la technique comme :
- le choix du prélèvement (qui doit contenir l’agent infectieux),
- les techniques de traitement des échantillons avant la PCR (adaptées à chaque type de prélèvement),
- l’optimisation et la validation de la méthode (choix des réactifs, du matériel et des conditions de réactions, inclusion de témoins adaptés : le seuil de détection est-il vérifié sur chaque série ?, détection d’inhibiteurs de PCR).
Le choix de la technologie est décisif. Par exemple il est illusoire d’espérer diagnostiquer une parvovirose chez un chiot vacciné ou de la PIF chez un chat si l’on n’utilise pas de PCR quantitative (PCR en temps réel).
Lors de la mise en oeuvre, un certain nombre d’écueils sont à éviter (contamination des prélèvements au laboratoire, présence d’inhibiteurs ...). Il convient donc de s’adresser à un laboratoire spécialisé et expérimenté dans ces technologies.
De plus l’intérêt du résultat obtenu est étroitement lié à la qualité et au choix des prélèvements : modalités de prélèvements adaptées à la pathologie, choix du prélèvement en fonction de l’évolution clinique, richesse des prélèvements en cellules pour les écouvillons, cytobrosses, ...
Pour l’interprétation des résultats, il est également nécessaire de connaître le pourcentage d’animaux asymptomatiques avec le test utilisé.
PCR en temps réel
Evolution de la PCR, la technique de PCR en temps réel, maîtrisée par Scanelis depuis 2000, permet de détecter des séquences génétiques caractéristiques de l’agent à rechercher. Tous les tests développés et commercialisés par Scanelis utilisent la technique de PCR en temps réel (PCR quantitative).
Principe de la PCR en temps réel
Comme en PCR, deux amorces (oligonucléotides d’environ 20 bases) spécifiques du fragment à rechercher et situées à chaque extrémité de la cible sont utilisées comme « têtes chercheuses ».
Une sonde marquée, également spécifique de la séquence cible et interne par rapport aux deux amorces, est ajoutée au milieu réactionnel. Les fragments amplifiés sont mis en évidence au fur et à mesure des cycles de la réaction.
Il est également possible d’utiliser un intercalant de l’ADN à la place de la sonde pour révéler l’amplification mais ces méthodes, moins coûteuses en réactifs sont également moins spécifiques (typage délicat voire impossible).
Vous pouvez consulter notre animation « La PCR en temps réel ».
Avantages majeurs par rapport aux méthodes de PCR conventionnelle
- Analyse quantitative des résultats si nécessaire
- Typage des souches en utilisant des sondes fluorescentes spécifiques (ex : souches vaccinales/ souches de terrain)
- Reproductibilité
- Sensibilité très importante
- Sécurité du résultat (pas de risque de contamination et de faux positifs en raison de l’absence d’analyse par électrophorèse)
- Automatisation de l’analyse
Le développement de tests PCR quantitative/PCRtemps réel demande une réelle expertise biomoléculaire.
PCR quantitative
Ce terme est souvent employé pour parler de la PCR en temps réel.
La PCR quantitative permet d’évaluer des charges virales ou parasitaires. C’est une technique qui a beaucoup d’avantages par rapport aux techniques conventionnelles plus anciennes.
La PCR quantitative permet :
- de suivre l’efficacité d’un traitement ;
- de distinguer un simple portage d’une infection réelle (un des problèmes majeurs dans l’interprétation des résultats de PCR qui est une méthode très sensible) ;
- de distinguer des animaux vaccinés avec une souche atténuée de ceux réellement infectés (parvovirose canine, maladie de Carré...). Cette technologie offre également la possibilité, dans certains cas, de distinguer souches pathogènes et souches vaccinales.
RT-PCR
Lorsque le génome à rechercher est un ARN (virus à ARN), une étape préliminaire à la réaction de PCR permet de réaliser une copie du fragment cible d’ARN en ADN grâce à une enzyme isolée des rétrovirus : la transcriptase inverse (ou Reverse transcriptase). On parle alors de RT-PCR.
Quelques exemples de virus à ARN d’intérêt vétérinaire :
- Virus de la maladie de Carré
- Coronavirus félin et coronavirus canin
- Calicivirus félin
- Rétrovirus félins : FeLV et FIV
- Pestivirus bovin
- Virus de la maladie hémorragique virale du lapin (VHDV)
Seuil de détection
Le seuil de détection d’un test est la plus petite quantité de séquence cible qui peut être détectée par analyse. En pratique, le seuil de détection est exprimé chez Scanelis en nombre de copies de séquence cible (sur le génome du pathogène recherché).
Pour chaque test développé par Scanelis, ce seuil est déterminé conformément aux recommandations de la Pharmacopée Européenne et de la norme NF U47-600-2 et vérifié sur chaque série d’analyses.
Une analyse statistique sur un grand nombre de points standards de plusieurs gammes de dilutions différentes (au minimum 24 déterminations par quantité) est donc réalisée pour déterminer le seuil de détection à 95% (analyse de Probit). Le seuil de détection fourni (proche de 100% dans les conditions dans lesquelles les tests sont réalisés) est égal au seuil de détection à 95% multiplié par un facteur 3. Des standards positifs correspondant à ce seuil sont intégrés sur toutes les séries d’analyses, ce qui permet de s’assurer de la reproductibilité des résultats. Pour chaque test, le seuil de détection est indiqué sur le document de spécifications des tests PCR Scanelis.
Seuil de quantification
Le seuil de quantification est la plus petite quantité de séquence cible (en nombre de copies) qui peut être quantifiée avec exactitude par la méthode de PCR en temps réel (qui permet de discriminer des quantités variant d’un facteur 2).
Pour chaque test développé par Scanelis, le domaine de linéarité de la PCR est déterminé selon les recommandations de la norme XP U47-600-2 et la borne inférieure de ce domaine constitue la limite de quantification.
En pratique, un résultat positif « inférieur au seuil de quantification » signifie qu’une faible quantité de la cible recherchée (virus, bactérie...) a été détectée avec certitude dans le prélèvement mais que la quantité est trop faible pour être dosée avec précision.